mercredi 8 août 2018

Chez Pierre-Guillaume de Roux, avec Christopher Gérard, pour la réédition de "Aux Armes de Bruxelles"

Pierre-Guillaume de Roux, dont nous évoquons régulièrement quelques auteurs de son catalogue (les écrivains  Jean-Baptiste Baronian - nous évoquerons sous peu Le petit Arménien et Michel Lambert, mais aussi le romancier français Jean Yvane, que nous avions interviewé à propos de L'homme qui marche ) compose depuis plusieurs années un  catalogue varié, attirant, inattendu dont aucun titre ne laisse indifférent. 

Nous venons de recevoir le dernier roman en date de Christopher Gérard, Le Prince d'Aquitaine, dont nous rendrons compte sous peu, qui succède chez l'éditeur à la ré-édition bienvenue de Aux armes de Bruxelles recueil indispensable des flâneries urbaines de l'auteur, texte dont nous avions déjà, à sa première sortie, salué les qualités de finesse, de sensibilité et de curiosité de l'élégant homme de lettres bruxellois, piéton de Bruxelles gourmand et partageur. Nous évoquions ce livre dès sa parution et avions déploré qu'il fut si vite indisponible ( ). 

Le bonheur de pouvoir à nouveau recommander ce livre aux visiteurs de la capitale européenne, nous a incité à actualiser la mise en ligne de l'article et de l'interview que nous publiions à l'époque et qui reste d'actualité avec cette ré-édition, rehaussée d'une préface de Jacques De Decker:

Si vous voulez découvrir Bruxelles, précipitez vous dans une des librairies qui figurent en fin de volume des "Armes de Bruxelles", il y en a 14, sans compter les bouquineries, achetez-y ces deux livres de Christopher Gérard, franchissez le seuil d’un salon de thé ou d’un café, et préparez avec le guide le plus enthousiasmant qui soit, le romancier Christopher Gérard, une découverte Bruxelles littéraire et gourmand !
Une fois installé, de préférence avec un plan de la ville, préparez l’un des itinéraires que vous parcourrez à pied, dans le sillage du narrateur des "Armes de Bruxelles" ou en mettant vos pas dans ceux de Louise, le personnage de "Porte Louise", qui décide "le soir de (ses) cinquante ans : "après Bloom’s day, je prends quelques mois de congé. Seule. A Bruxelles. Sur les traces de mon père. je veux en finir avec ces mystères, voir clair dans cette histoire."
Nous n’en dirons pas plus. Suivez nos conseils. Allez à la découverte de cette ville que vous pensez connaître et que vous allez aimer grâce à Christopher Gérard qui devient avec ces deux livres, ce que Paul Morand est à Venise, qu’il écrivait au pluriel, "Venises".
Bruxelles l’était déjà, plurielle. Elle le devient davantage encore sous la plume et les pas joyeux de Christopher Gérard.
Comment, vous n’êtes pas encore dans la librairie La bonne Agasse, Candide, Chapitre XII, Evasions,Filigranes, Genicot, Hankard, L’imaginaire, Libris,Malpertuis, Nijinski, Posada, Tropismes, Vanderelst...!

Vous attendez qu’on inaugure un "Louise’s day" à l’instar du "Bloomsday"...Ce pourrait être le 1er novembre, date clé du roman de Christopher Gérard.

Jean Jauniaux, Fichermont, le 8 août 2018