mercredi 22 mai 2019

Weyrich: de bonnes nouvelles de l'édition belge!


Noir Corbeau aux Editions Weyrich: un nouveau label belge et policier 


Dans les pages du blog LIVRaisons, comment ne pas saluer une nouvelle fois la dynamique qu'insufflent les Editions Weyrich dans le secteur de l'édition littéraire belge francophone. 

Alors que disparaissent dans une assourdissante discrétion du monde du livre les Editions Luce Wilquin, quelle stimulante initiative que celle d'Olivier Weyrich d'enrichir son catalogue littéraire (la collection Plumes du Coq réunit des auteurs de référence comme Eva Kavian ou Christian Libens et des nouveaux venus qui sont autant de belles promesses littéraires) d'une nouvelle collection: Noir Corbeau

Sous ce label, et une couverture jaune vif, zébrée du titre de trois ouvrages déjà, qui n'est pas sans rappeler délibérément la collection Le Masque, paraissent  trois premiers titres: Les seins des saintes (C.O. Libens), La grande fugue (Ziska Larouge) et Morts sur la Sambre (Francis Groff). 

Nous avons rencontré Olivier Weyrich qui dans l'entretien que l'on trouvera sur Soundcloud, nous dit l'origine et la dynamique de cette nouvelle aventure littéraire et éditoriale.
Les auteurs, sollicités pour écrire les premières enquêtes policières de Noir Corbeau, ont présenté leurs romans au cours d'une conférence de presse et éveillé l'appétit d'en connaître davantage sur Stanislas Barberian, Gidéon Monfort et autres personnages hauts en couleur qui traversent Bruxelles, Liège et Charleroi dans le sillage de crimes à élucider, dans la grande tradition des romans policiers, ces "récits rationnels dont le ressort dramatique essentiel est un crime vrai ou supposé..." (Jacques Sadoul).
La collection s'inscrit dans une lignée littéraire policière dont la Belgique a été prodigue, depuis 1901 - date de parution du premier roman policier belge - jusqu'à ce Noir Corbeau dont ne rougiraient pas les S.A. Steeman, Simenon, Baronian, Monfils, Fonteneau et consorts... tous évoqués dans un essai de Christian Libens, offert à l'achat d'un des trois romans de la nouvelle collection à laquelle nous souhaitons bon vol...

L'occasion était donnée aussi à Olivier Weyrich d'évoquer la parution du deuxième Mook 1944 , consacré au débarquement de 1944 et confié à la direction de Hugues Wenkin, in situ - sur les épisodes cruciaux de la deuxième guerre mondiale.
historien passionné qui a réuni un collège prestigieux d'experts pour présenter aux lecteurs un nouveau regard - nourri des dernières archives rendues publiques et de la recherche

Jean Jauniaux, mai 2019

Pour accéder à l'interview radio d'Olivier Weyrich cliquer ici



"Morts sur la Sambre"  de Francis Groff:

Bibliophile passionné, Stanislas Barberian parcourt la France et la Belgique à la recherche de pièces rares. En visite à Charleroi, au cœur du Pays noir où il est né, il se trouve mêlé à la mort accidentelle d’un juge d’instruction à la réputation sulfureuse. Accidentelle ? Voire… Le bouquiniste met le doigt sur un élément troublant, au grand dam du commissaire chargé de l’enquête et qui goûte fort peu l’intrusion d’un « civil » dans ses affaires.
Persuadé qu’il y a eu crime, Stanislas mène ses propres investigations et croise une ex-épouse mutique, des truands violents, des escort girls, des enquêteurs au comportement étrange…

"Les seins des Saintes" de Christian Libens

Boston a son étrangleur, Mons, son dépeceur, et voici que Liège est victime d’un dévoreur… Au pays de Simenon, le bout du siècle vingtième s’étire dans le gris et le fil des jours y apporte son lot de cadavres. Un bouquiniste, un flic et un glandeur poète résistent au spleen ambiant à coups de cœur, à coups de gueule et à coups de rouge. C’est que la librairie « Au pendu de Georges », qui réunit les trois amis, est une île idéale pour refaire le monde. Un monde qui en a bien besoin…
Un polar parodique, humoristique et amoureusement sexué !

"La grande fugue" de Ziska Larouge

A  l’issue d’une répétition au Flagey, prestigieux espace culturel bruxellois, une musicienne est retrouvée morte sur la scène du Studio 4, son archet planté dans la carotide.
La fantasque juge d’instruction Victoire Overwinning dépêche pour l’occasion son meilleur enquêteur, Gidéon Monfort, fraîchement sorti de convalescence après un tir qui l’a cloué dans un fauteuil roulant.
Une occasion pour l’inspecteur principal de s’imposer face à son ennemi intime, le commissaire Poutrel, et de retrouver son coéquipier de toujours, André Mozard et ses bonnes manières d’ancien séminariste.