Si vous ne lisez qu’un seul livre de cette rentrée littéraire (septembre 2015),
choisissez celui-ci :
"La petite femelle"
de Philippe Jaenada.
La tentation me gagne de limiter la présentation de la rencontre que je viens d’enregistrer à cette simple invitation :
"n’en lisez qu’un, celui-ci."
Pour en savoir davantage, lisez ci-dessous et cliquez sur le lien vers l'interview radio de l'auteur
Roman magistral, dont l’écriture est à la fois inventive, alllègre, sévère, émouvante ; dont le sujet est complexe, intense, humain, vrai.
En lisant la quatrième de couverture (ci-dessous), vous connaîtrez la trame de ce récit dans la documentation duquel Jaenada s’est immergé pendant deux ans.
Au terme de ce travail de Titan, il nous donne un roman de 700 pages - qui se lit d’une traite, rassurez-vous - et restitue à Pauline Dubuisson l’existence que lui avaient ôtée tous les protagonistes de sa vie, depuis sa naissance à Malo-Les-Bains en 1927, jusqu’à son suicide à Essaouira dans les années 60, en passant par le tribunal qui la condamne à perpétuité en 1953 pour l’assassinat (un meurtre ? un accident suite à l’échec d’une tentative de suicide ?) de son amant, Félix Bailly.
Cette vie a inspiré des journalistes en mal de sensationnel, le cinéaste Henri-Georges Clouzot ("La vérité" avec Brigitte Bardot), des romanciers de série noire.
Aujourd’hui, un romancier, un vrai, ré-écrit la vie de Pauline Dubuisson, la lui restitue à titre posthume et raconte, dans ce roman entrelaçant le tragique et l’ironie, le fil de l’actualité et le désordre salutaire des digressions drôlatiques, la complexité d’un être et d’un destin.
En interviewant en 2013, à la même époque de l’année, fin août, Pierre Lemaîtreà propos de son roman qui venait de sortir de presse ("Au-revoir là-haut"), je faisais le pari qu’il recevrait le Goncourt.
Je fais le même pari pour celui-ci, qui le mérite autant.
Le roman est, décidément, le meilleur instrument d’exploration de l’âme humaine, de l’Histoire et du destin des hommes.
En lisant la quatrième de couverture (ci-dessous), vous connaîtrez la trame de ce récit dans la documentation duquel Jaenada s’est immergé pendant deux ans.
Au terme de ce travail de Titan, il nous donne un roman de 700 pages - qui se lit d’une traite, rassurez-vous - et restitue à Pauline Dubuisson l’existence que lui avaient ôtée tous les protagonistes de sa vie, depuis sa naissance à Malo-Les-Bains en 1927, jusqu’à son suicide à Essaouira dans les années 60, en passant par le tribunal qui la condamne à perpétuité en 1953 pour l’assassinat (un meurtre ? un accident suite à l’échec d’une tentative de suicide ?) de son amant, Félix Bailly.
Cette vie a inspiré des journalistes en mal de sensationnel, le cinéaste Henri-Georges Clouzot ("La vérité" avec Brigitte Bardot), des romanciers de série noire.
Aujourd’hui, un romancier, un vrai, ré-écrit la vie de Pauline Dubuisson, la lui restitue à titre posthume et raconte, dans ce roman entrelaçant le tragique et l’ironie, le fil de l’actualité et le désordre salutaire des digressions drôlatiques, la complexité d’un être et d’un destin.
En interviewant en 2013, à la même époque de l’année, fin août, Pierre Lemaîtreà propos de son roman qui venait de sortir de presse ("Au-revoir là-haut"), je faisais le pari qu’il recevrait le Goncourt.
Je fais le même pari pour celui-ci, qui le mérite autant.
Le roman est, décidément, le meilleur instrument d’exploration de l’âme humaine, de l’Histoire et du destin des hommes.
Edmond Morrel, Bruxelles, le 28 août 2015
Nous avions rencontré Philippe Jaenada à l’occasion de la parution de son précédent roman "Sulak".
Ecoutez l'interview de Philippe Jaenada
A la dernière page de son roman, à propos de Pauline Dubuisson, (je cite de mémoire), il regrette de n'avoir pas pu entendre le son de la voix de cette femme qu'il a ressuscitée.