mardi 23 août 2016

Sauver Asli Erdogan, écrivain turque emprisonnée depuis le 19 août à Istanbul

Pen BELGIQUE (centre francophone belge de Pen International) relaie le communiqué de presse des Editions Actes Sud, qui s’inscriventdans la campagne menée par Pen International suite à l’arrestation et à l’emprisonnement de l’écrivain Asli Erdogan. 
Une lettre demandant sa libération, à adresser au Président Erdogan (homonymie fortuite ) est disponible sur le site de Pen International.

Jean Jauniaux, Président de Pen BELGIQUE. penclubbelgique@gmail.com


lundi 15 août 2016

En guise d'hommage à Françoise Mallet-Joris, "membre belge littéraire" de l'Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique


Pochette d'un disque 33 T composé de lectures par la comédienne Madeleine Vimes d'extraits de "La Maison de papier"

Il est plusieurs façons d’évoquer un écrivain lorsqu’il disparaît. Pour Françoise Mallet-Joris, à l’invitation de son actuel  Secrétaire Perpétuel, Jacques De Decker, je suis allé lire l’hommage que Françoise Mallet-Joris, Membre belge littéraire , prononça à l’occasion de son élection à l’Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique. 

Elle rendit hommage comme il est de coutume dans l’assemblée à l’écrivain auquel elle succédait au fauteuil numéro 13 : Suzanne Lilar, la propre mère de Françoise Mallet-Joris.  

L’intégralité du discours se trouve sur le site de l’Académie ainsi qu’une bio-bibliographie de la romancière belge, membre également de l’Académie Goncourt et que la chanson rendit populaire à travers quelques succès interprété et mis en musique par Marie-Paule Belle. Dans cette notice, l’Académie rappelle que son discours de réception à l'Académie de langue et de littérature françaises de Belgique lui donnera l'occasion d'un retour aux sources, lui permettra de dire tout ce qu'elle doit à la Belgique et l'importance de ses racines, mais surtout on y trouvera l'expression de la dette d'une fille à sa mère, dette intellectuelle d'abord, mais surtout dette affective. 

dimanche 14 août 2016

Au prochain Congrès international de PEN: une résolution du Comité pour les Femmes Ecrivains, concernant les enlèvements dont sont victimes les filles en âge scolaire.


Au prochain Congrès international : une résolution du Comité pour les Femmes Ecrivains, concernant les enlèvements dont sont victimes les filles en âge scolaire.

Le Comité des Femmes Ecrivains de PEN International présentera lors du prochain Congrès International (Ourense du 26/9 au 3/10) une résolution concernant les enlèvements dont les filles en âge scolaire sont victimes. Le document qui sera soumis aux centres nationaux et régionaux réunis à Ourense du 26 septembre au 3 octobre reflète cette tragique réalité. Vous trouverez le texte de cette résolution (en anglais) ci-dessous , ainsi qu’une présentation du Comité des Femmes Ecrivains,parue sur le site de PEN International, plus détaillée en anglais (une des trois langues officielles de PEN, avec le français et l’espagnol), ainsi que des liens vers d’autres sites comme l’ONU :

Un extrait de cette résolution synthétise la situation inacceptable existant dans certains pays : « Violence against women and girls has long threatened freedom of expression, and the wider global context of gender inequality continues to be a very serious threat to the participation of women and girls in literature, and to the education and literacy of girls. » (« La violence à l’encontre des femmes et des filles  menace depuis longtemps la liberté d’expression. Le contexte général d’inégalité des genres empêche la participation de celles-ci à la littérature, mais aussi à l’éducation et l’alphabétisation des filles »)

Bien entendu, sur le site de PEN Belgique
 , nous ne manquerons pas de vous tenir informé des réalisations accomplies par ce Comité et, dans ce contexte, par PEN Belgique.

Jean Jauniaux
Président de PEN Belgique
14 août 2016

« Le comité des femmes écrivains a été créé en 1991 pour promouvoir certaines questions auxquelles font face les femmes écrivains dans le monde  – les défis au niveau familial et national tels que les inégalités en matière d’éducation, l’accès inégal aux ressources et l’interdiction réelle d’écrire.
Le comité vise à faire pratiquer les femmes écrivains dans les Centres PEN et d’autres organisations et réseaux et collabore avec le Comité des écrivains en prison au nom des femmes écrivains incarcérées ou en danger.
Les représentants du comité participent à des réunions de la Commission des Nations Unies sur la condition de la femme. Le comité a tenu des conférences dans des pays comme le Népal, le Kirghizstan et le Sénégal et a publié des lettres d’information spécifiques. Il utilise Facebook pour relier les travaux des femmes écrivains au monde. »

Au prochain Congrès international de PEN: une résolution du Comité pour les Femmes Ecrivains, concernant les enlèvements dont sont victimes les filles en âge scolaire.


Au prochain Congrès international : une résolution du Comité pour les Femmes Ecrivains, concernant les enlèvements dont sont victimes les filles en âge scolaire.

Le Comité des Femmes Ecrivains de PEN International présentera lors du prochain Congrès International (Ourense du 26/9 au 3/10) une résolution concernant les enlèvements dont les filles en âge scolaire sont victimes. Le document qui sera soumis aux centres nationaux et régionaux réunis à Ourense du 26 septembre au 3 octobre reflète cette tragique réalité. Vous trouverez le texte de cette résolution (en anglais) ci-dessous , ainsi qu’une présentation du Comité des Femmes Ecrivains,parue sur le site de PEN International, plus détaillée en anglais (une des trois langues officielles de PEN, avec le français et l’espagnol), ainsi que des liens vers d’autres sites comme l’ONU :

Un extrait de cette résolution synthétise la situation inacceptable existant dans certains pays : « Violence against women and girls has long threatened freedom of expression, and the wider global context of gender inequality continues to be a very serious threat to the participation of women and girls in literature, and to the education and literacy of girls. » (« La violence à l’encontre des femmes et des filles  menace depuis longtemps la liberté d’expression. Le contexte général d’inégalité des genres empêche la participation de celles-ci à la littérature, mais aussi à l’éducation et l’alphabétisation des filles »)

Bien entendu, sur le site de PEN Belgique
 , nous ne manquerons pas de vous tenir informé des réalisations accomplies par ce Comité et, dans ce contexte, par PEN Belgique.

Jean Jauniaux
Président de PEN Belgique
14 août 2016

« Le comité des femmes écrivains a été créé en 1991 pour promouvoir certaines questions auxquelles font face les femmes écrivains dans le monde  – les défis au niveau familial et national tels que les inégalités en matière d’éducation, l’accès inégal aux ressources et l’interdiction réelle d’écrire.
Le comité vise à faire pratiquer les femmes écrivains dans les Centres PEN et d’autres organisations et réseaux et collabore avec le Comité des écrivains en prison au nom des femmes écrivains incarcérées ou en danger.
Les représentants du comité participent à des réunions de la Commission des Nations Unies sur la condition de la femme. Le comité a tenu des conférences dans des pays comme le Népal, le Kirghizstan et le Sénégal et a publié des lettres d’information spécifiques. Il utilise Facebook pour relier les travaux des femmes écrivains au monde. »

mercredi 10 août 2016

Hommage à Philippe Roberts-Jones





Le monde de l’art et des lettres est en deuil. Le Baron Philippe Roberts-Jones est décédé ce mardi 9 août 2016. Apprenant sa disparition, je n’ai pu m’empêcher de songer aux différentes rencontres qui m’ont permis de connaître un peu l’homme derrière la grande figure publique. C’est le privilège de l’intervieweur, par le biais des entretiens radiophoniques que je réalisais, de s’offrir ces colloques singuliers auxquels Philippe Roberts-Jones aimait se livrer.
Son épouse Françoise m’accueillait dans le vestibule de leur maison, me disait à chaque visite combien Philippe appréciait ces évocations que je stimulais par mes questions. Je sais que, davantage que les interrogations que je lui soumettais, l’émotion qu’avait suscitée, chaque fois, la lecture de ses livres, nourrissaient nos conversations. 
Ces entretiens figurent toujours sur le site de la webradio www.espace-livres.be et donnent l’occasion de ré-entendre la voix du poète et du nouvelliste évoquer ses livres récents : « Image verbale, image visible », « Fictions 1991-2004», « Tout est brume », « Couleurs d’un éveil » , « Poésie 1944-2004 »

Nous laissons à d’autres le soin d’évoquer et de rappeler la diversité et l’envergure de l’œuvre laissée derrière lui par Philippe Roberts-Jones, mais aussi l’intensité d’une vie engagée depuis l’adolescence jusqu’à ses derniers jours. Il suffit de relire la biographie qui lui est consacrée sur le site del’Académie royale de langue et littérature française de Belgique, dont il était membre, puis Directeur et Secrétaire perpétuel  pour se rendre compte de la nécessité de saluer le résistant, l’historien d’art, le professeur d’Université, le critique d’art, le conservateur et animateur de différents musées, mais aussi l’essayiste, le poète et le nouvelliste.
Je conserve dans l’album de mes souvenirs la pétillante gentillesse avec laquelle il se laissait surprendre lorsque je m’efforçais de débusquer au-delà de l’homme public et de la sommité qu’il était, les sources intimes de son inspiration poétique et esthétique. Il souriait alors, plissait les yeux et se livrait à la confidence maîtrisée par la sagesse, l’intelligence et l’humanité.

Philippe Robert-Jones était aussi, mais qui s’en étonnerait ?, un membre éminent depuis plusieurs décennies de PEN Belgique qui ne manquera pas de lui rendre hommage.

Jean Jauniaux
Président de PEN club Belgique
Le 9 août 2016

Ci-dessous, les liens vers les entretiens d'Edmond Morrel avec Philippe Roberts-Jones et les textes  qui les présentaient.

lundi 8 août 2016

"Petit éloge de David Bowie" par Daniel Salvatore Schiffer


"Petit éloge de David Bowie, le dandy absolu" 

Daniel Salvatore Schiffer
Editions François Bourin.



Parmi les hommages que la mort de David Bowie a inspirés, l’essai que Daniel Salvatore Schiffer consacre à celui qu’il appelle le « dandy absolu » figure parmi les plus indispensables. 

Dépassant l’émotion hystérique des fans de la star planétaire, le philosophe explore avec la culture enthousiaste qu’on lui connaît, ce qui fait de Bowie bien davantage que les multiples apparences qu’il s’est donné au cours d’une multiple carrière d’acteur, de musicien, de poète, de chanteur mais aussi de plasticien. 

dimanche 7 août 2016

« DON QUICHOTTE », OU FAUT-IL ACTUALISER LA TRADUCTION DES CLASSIQUES ?



Le 4 septembre 2016, à 15h au Château de Seneffe,
une table ronde évoquera 
la traduction du chef d'oeuvre de Cervantès. 

J'aurai le plaisir de participer à cette table ronde au nom de PEN Belgique. J'aurai ainsi l'occasion de présenter  un des objectifs de l'association internationale PEN :

 "défendre la place de la traduction dans la promotion de la dignité de toutes les cultures et de toutes les langues, la reconnaissance des conditions nécessaires à la pratique de cette activité et, au premier chef, la défense des personnes qui s’engagent dans ce flux de communication entre les peuples : les traductrices et les traducteurs littéraires."

vendredi 5 août 2016

PAPAS !

« Papas » 
Michel Torrekens 
Recueil de nouvelles
Editions Zellige




Les Editions Zellige avaient accueilli dans leur collection Vents du Nord (dédiée aux écrivains belges, trop souvent méconnus hors de leurs frontières " peut-on lire sur la page de présentation de cette belle maison d'édition à laquelle nous consacrerons bientôt une rubrique)   le premier roman de Michel Torrekens, « Le géranium de Monsieur Jean » qui avait inauguré en 2013 le palmarès du Prix Saga du premier roman belge francophone. Torrekens nous revient, accompagné de 13 « Papas ! » qu’il met en scène dans autant de nouvelles qu’il dédie  A (son) père, né du silence et retourné au silence 

En me donnant d'un geste las une liasse de factures, ma postière préférée, A., se désole avec moi de ce mois d'août. La détresse automnale du ciel ne la chagrine pas pourtant: elle peut pousser d'un pas plus allègre son diable aux couleurs de la Poste. Non, ce qui la désole c'est de n'avoir aucun colis de livres à débattre avec moi. N'empêche, lui dis-je! profitons en pour revenir en arrière de quelques mois! 
Nous nous installons dans le hall de l'immeuble et, sous le regard sévère de la concierge (jalousie? curiosité?) qui ne cesse de vouloir passer le torchon ("serpillère" pour nos amis français) sous nos pieds alors que nous sommes confortablement assis sur le canapé orange réservé aux occupants de l'immeuble et à leurs visiteurs, je sors de ma poche un recueil de nouvelles à propos duquel, en juin justement, j'avais écrit quelques lignes. 

Voici en substance, ce dont nous avons débattu, A. et moi avant qu'elle ne reprenne la tournée des boîtes à lettres, le coeur plus léger, avec dans la poche un livre qu'elle se régale de lire dans le train... A demain!  me sourit-elle, en narguant la concierge dont elle interrompt le balayage.

jeudi 4 août 2016

Le colporteur magnifique


"Le Colporteur magnifique"
Récit de voyage 
Frédéric Chef 
avec des illustrations de inédites de Daniel Casanave
Editions Weyrich
Collection Plumes du coq



Dans la grisaille de cet été de pluie, dira-t-on assez le bonheur que peut procurer un livre? J'en étais bien sûr convaincu de longue date. Si vous vous attardez sur ce blog, il ne m'est plus nécessaire de vous rallier à ma cause. 
Le ravissement de lire (car le livre nous ravit, n'est-ce pas?, dans les deux sens du terme : le ravissement et le rapt) m'a été offert à l'instant lorsque j'ai ouvert le colis déposé dans la boîte à lettres par la facteure (le correcteur d'orthographe propose de transformer le mot en " facture" ), un colis emballé de carton marron et estampillé du logo de la maison d'édition WEYRICH

J'ouvre distraitement: je suis déjà tellement en retard de lectures et puis, j'étais absent lors du passage d'A., employée des postes qui rêve de devenir bibliothécaire et qui me raconte avec un engouement qui ne fait jamais défaut ses dernières découvertes. Elle me narre aussi sa déception de ne pas (encore) avoir réussi à se faire recruter par une bibliothèque, mais se console, me dit-elle, en échangeant avec moi des impressions de lecture. Je suis sûr qu'elle va aimer le livre qui se trouvait aujourd'hui abrité sous son cartonnage et je me réjouis déjà de lui offrir lors de son prochain passage: elle est une vraie "prescriptrice" de livres! Ce service de presse ne sera pas perdu!