samedi 4 avril 2015

En flânant, en lisant...



Comme tous les bibliovores, je ne peux m'empêcher de flâner dans tout ce qui de près ou de loin propose des livres: librairies, bouquineries, bibliothèques, marchés de brocante, etc.

Comme tous les bibliovores, la place me manque pour rassembler tous les livres que j'aimerais acquérir et que je feuillette debout, comme un cheval devant l'avoine, passant d'une jambe à l'autre pour lutter contre la crampe et les fourmis.

Aujourd'hui, équipé de mon téléphone ou d'un petit appareil photo qui ne me quitte jamais, je note des phrases, je photographie des quatrièmes de couverture, je scanne les ISBN, en me promettant de revenir vers ces livres lorsque l'occasion fera le larron.

Dans cette rubrique, je mettrai en ligne de temps à autre, une phrase, un titre, une couverture, une façade de librairie, une bribe de conversation…

Peut-être aimerez-vous ainsi m'accompagner virtuellement?

Peut-être vous trouvez-vous d'ailleurs, debout, allant d'une jambe à l'autre, enviant le livre que je suis en train de feuilleter et attendant que je le dépose pour vous jeter dessus, affamé! ?

Une phrase de Philippe Roth:

"Dans une culture de la censure  la littérature devient  le vestige de vérité à quoi les gens se raccrochent." 

Il citait dernièrement dans un interview donnée au journal Le Monde, cet extrait, concernant le métier d'écrivain, d'une nouvelle de Henri James :

" Nous travaillons dans le noir – nous faisons ce que nous pouvons – nous donnons ce que nous avons. Notre doute est notre passion, et notre passion notre travail. Le reste relève de la folie de l'art. "