De roman en roman, Armel Job ajoute chaque année un nouveau
titre à l’édifice littéraire qu’il constitue depuis son premier livre
"Helena Vannek". Il collectionne les prix littéraires qui ne le
distraient pas de son parcours de romancier, observateur empathique des grandes
et petites misères de l’humanité.
Armel Job possède son microcosme littéraire en Ardennes dont il transforme les lieux en autant de laboratoires des passions humaines. Nous avons souvent rapproché son modus operandi des grands noms de la littérature romanesque française du XIX ème : il y a du Balzac et du Zola chez ce fin lettré, mais aussi du Jules Renard car l’humour grinçant n’est jamais absent. Et puis, il y a chez Job une volonté d’empathie - que l’on trouve chez Simenon - à l’égard de la complexité des êtres dont le roman est à la fois le miroir et le confesseur.
Nous l'avions rencontré à la sortie de ce dernier roman en date. L'enregistrement radio de cet entretien se trouve sur la webradio www.espace-livres.be
Edmond Morrel, le 1er avril 2015