"Dictionnaire amoureux de Marcel Proust"
de Jean-Paul et Raphaël Enthoven (Plon)
Bonheur d'ouvrir un "Dictionnaire amoureux", celui-ci en particulier. En parcourir les entrées que se sont partagées les deux Enthoven père et fils…Et puis, qui sait ?, trouver quelques heures pour partir A la recherche du
temps perdu…? En lire quelques pages au hasard. Se laisser hypnotiser par la phrase. Se souvenir de sa propre enfance, ou de rêveries sans fin nées d'un instant qui déclenche la mémoire.
Nous avions rencontré Jean-Paul et Raphaël Enthoven à la sortie de ce Dictionnaire amoureux: diserts et érudits, passionnés de leur sujet ils sont intarissables à son propos.
En cliquant ici , vous pourrez écouter un bref extrait (mis en ligne sur "soundcloud") qui vous donnera peut-être l'envie d'écouter l'intégralité de l'entretien, il suffit de cliquer sur le lien qui vous conduit vers leur interview sur espace-livres.
Bonne écoute, bonnes lectures.
Edmond Morrel, le 2 avril 2015
Dans ce Dictionnaire amoureux de Marcel Proust, les deux auteurs se sont réparti la tâche : à l’un (Raphaël), l’exploration minutieuse et textuelle d’A la recherche du temps perdu ; à l’autre (Jean-Paul), les variations sur Marcel Proust lui-même.
Depuis sa naissance, voici un siècle, l’oeuvre de Marcel Proust n’en finit pas d’être assaillie par des hordes de puristes, de snobs ou de fétichistes, dont les exploits ont parfois gâché le pur bonheur de partir à la recherche du temps perdu...
D’ou ce Dictionnaire amoureux écrit à quatre mains et qui, n’en déplaise aux gardiens du temple, a pris le parti de traiter ce monument de la littérature avec la désinvolture (et l’érudition) qu’il mérite.
De « Rhino-goménol » à « Procrastination », d’« Amour » à « Inversion », de « Morand », « Madeleine » et « Cocteau » à « Spinoza », « Ritz » et « Descartes », les auteurs gambadent à la fois dans la Recherche et dans la vie de son créateur. Ils auront atteint leur but si cette encyclopédie fragmentaire et dictée par le plaisir avive par intermittence, chez ses lecteurs, le désir de (re)lire le plus grand écrivain de tout le temps.
Depuis sa naissance, voici un siècle, l’oeuvre de Marcel Proust n’en finit pas d’être assaillie par des hordes de puristes, de snobs ou de fétichistes, dont les exploits ont parfois gâché le pur bonheur de partir à la recherche du temps perdu...
D’ou ce Dictionnaire amoureux écrit à quatre mains et qui, n’en déplaise aux gardiens du temple, a pris le parti de traiter ce monument de la littérature avec la désinvolture (et l’érudition) qu’il mérite.
De « Rhino-goménol » à « Procrastination », d’« Amour » à « Inversion », de « Morand », « Madeleine » et « Cocteau » à « Spinoza », « Ritz » et « Descartes », les auteurs gambadent à la fois dans la Recherche et dans la vie de son créateur. Ils auront atteint leur but si cette encyclopédie fragmentaire et dictée par le plaisir avive par intermittence, chez ses lecteurs, le désir de (re)lire le plus grand écrivain de tout le temps.
Prix Fémina Essai 2013
