En lisant le remarquable essai que Dominique Lambert consacre à la robotique et à l'intelligence artificielle, on ne peut s'empêcher de regretter qu'il n'ait pas été publié par une maison d'édition à vocation pluraliste comme Odile Jacob ou des Editions universitaires. Cela aurait à n'en pas douter élargi le public que méritent la réflexion, l'érudition et l'accessibilité des réflexions qu'inspire à Dominique Lambert le développement de plus en plus large du recours à la robotique et à l'intelligence artificielle.
L'auteur est à la fois docteur en sciences physique et docteur en philosophie. l'entrelacement de ces deux compétences nourrit l'analyse que Dominique Lambert nous propose de partager avec lui. A partir d'un exposé liminaire définissant ce que sont respectivement les robots et l'intelligence artificielle et leur utilité, voire leur nécessité dans certains cas, le scientifique cède la place au philosophe et avance une série de questionnements suscités par les progrès de l'autonomie des robots. Quelle part de l'activité humaine peut-on laisser à l'intelligence artificielle? Quelles spécificités de l'"humain" sont-elles moralement intransmissibles?
Nous avons rencontré Dominique Lambert pour un échange à bâtons rompus à propos des questions éthiques qu'engendre la robotique. Pour écouter cet entretien cliquer ICI ou rendez-vous sur Soundcloud.
Jean Jauniaux
Cet ouvrage entend montrer, à partir d’exemples, comment et pourquoi ces robots autonomes suscitent de nombreuses questions épistémologiques, juridiques, éthiques et anthropologiques, auxquelles il convient de répondre en évitant à la fois une technophobie dangereuse et une technolâtrie incohérente.
Les robots sont très présents dans le quotidien de chacun : que l’on pense ici aux robots d’accueil dans les hôpitaux, aux robots pompiers, aux robots médicaux, mais aussi aux robots militaires… « Pilotés » par l’intelligence artificielle, certains acquièrent de plus en plus d’autonomie.
Cet ouvrage entend montrer, à partir d’exemples, comment et pourquoi ces robots autonomes suscitent de nombreuses questions épistémologiques, juridiques, éthiques et anthropologiques, auxquelles il convient de répondre en évitant à la fois une technophobie dangereuse et une technolâtrie incohérente.