dimanche 15 septembre 2019

"Scarlet", les mélodies australiennes de Jeremy Walch: un bonheur d'écoute...


Il suffit d’écouter Melbourne, un des morceaux composant le CD Scarlet, et de se laisser aller au louvoiement de la mélodie, pour aimer l’univers musical que nous propose Jérémy Mulders, alias Jérémy Walch. On devine les méandres du séjour australien qu’il effectua pendant une année, sillonnant le pays-continent en puisant dans l’éloignement la matière de chansons qu’il écrira au gré des rêveries, des souvenirs, des lectures, des films. Il y a cette douceur mélancolique de la rêverie, mais aussi la grâce souriante du musicien qui aime à partager, à communiquer. On sent dans l’enregistrement le goût qu’il a des prestations en life, qu’il donnera après la sortie du disque. Les morceaux semblent conçus pour envoûter une salle, ou un groupe d’amis, à qui on s’adresse en murmurant des sourires à l’oreille, le regard attentif au vibrations dont le musicien sait jouer et irradier. Il suffit, à cet égard, de regarder le clips video de Surfing pour s’en convaincre.

Le CD est enregistré à Melbourne, Bruxelles et Samsö. Sous le label LK Luik Records, il adjoint à la guitare, à la voix et aux textes de Jérémy Walch, les noms de Léo Campbell, Nicolas Michaux (qui a également produit le disque), Clément Marion, Cécile Hanquet et Aurelio Mattern.

En terminant l’écoute du CD avec Surfing on se prend à rêver. Et si Walch écrivait en français ? N'ajouterait-il à son public celles et ceux qui aiment les Alain Souchon (dont il a la douceur de la voix) et Laurent Voulzy (pour la fantaisie inspirée)…

Nous écoutons  avec ravissement le « road Vinyl » venu d’Australie, dans les cartons d’un musicien sensible et d’un parolier inspiré, qui mène son projet musical avec constance et  détermination, tout en préservant « la douceur du miel » évoquée dans Mild as Honey le titre qui clôture le CD.

Jean Jauniaux