Michel Serres et Camus
Le décès de Michel Serres est l'occasion de renouer avec la mémoire des lectures et rencontres avec l'oeuvre et l'homme, et, pourquoi pas? , de ré-écouter l'entretien qu'il nous avait accordé en 2010 à l'occasion de la parution de son essai "Le temps des crises". Lors de cet entretien, nous lui avions demandé d'évoquer le cinquantième anniversaire de la mort d'Albert Camus. Il nous raconte ici comment il avait évoqué l'auteur du "Mythe de Sisyphe", à l'Université de Stanford, le jour du décès de Camus.
Jean Jauniaux , le 3 juin 2019.
"On ne présente plus Michel Serres : penseur, scientifique et philosophe il ne cesse d’interroger le monde, de se poser des questions sur la façon dont il tourne.
Il se penche sur la dernière crise financière qu’il replace dans un contexte qui restitue aux événements leur complexité, leurs origines et, pourquoi pas, les moyens de ne plus les ressusciter...
Son dernier ouvrage est un livre court, un manifeste. Il le publie aux Editions Du Pommier, une remarquable maison dont le catalogue est un vrai bonheur, à tout âge, pour les curieux des sciences exactes et des sciences humaines. (Nous avions rencontré sa fondatrice, Sophie Bancquart, qui nous avait accordé une entrevue sur le programme éditorial de cette maison)
Il se penche sur la dernière crise financière qu’il replace dans un contexte qui restitue aux événements leur complexité, leurs origines et, pourquoi pas, les moyens de ne plus les ressusciter...
Son dernier ouvrage est un livre court, un manifeste. Il le publie aux Editions Du Pommier, une remarquable maison dont le catalogue est un vrai bonheur, à tout âge, pour les curieux des sciences exactes et des sciences humaines. (Nous avions rencontré sa fondatrice, Sophie Bancquart, qui nous avait accordé une entrevue sur le programme éditorial de cette maison)
Un livre essentiel qui vient à son heure...mais sera-t-il lu dans les sphères où se prennent les décisions ? C’est à espérer, se dit le lecteur au moment de refermer le "manifeste" d’un philosophe dont on ne dira jamais assez l’importance.
Comme à tous les auteurs rencontrés en 2010, j’ai demandé à Michel Serres ce qu’a représenté pour lui Albert Camus. Il nous raconte comment il a évoqué Camus devant ses étudiants de l’université de Stanford, je jour de la mort du philosophe, le 4 janvier 1960."
(Article et interview réalisés en février 2010)